Lundi, le pétrole a grimpé. Un drone a visé les forces américaines en Jordanie. Cela a soulevé des inquiétudes sur l’approvisionnement au Moyen-Orient. De plus, les attaques des Houthis dans la mer Rouge s’intensifient.
Le Brent a pris 21 cents, atteignant 83,76 dollars le baril. Le brut américain West Texas Intermediate a aussi monté de 21 cents, à 78,22 dollars.
Les tensions au Moyen-Orient s’exacerbent. Une attaque de drone par des militants soutenus par l’Iran a ciblé des troupes américaines en Jordanie.
Trafigura, un négociant en matières premières, évalue les risques pour ses navires dans la mer Rouge. Ceci à la suite d’une attaque contre un tanker par les Houthis du Yémen.
Selon Helima Croft, analyste chez RBC Capital, la mort de trois soldats américains en Jordanie est un tournant dans le conflit au Moyen-Orient. Elle souligne le risque accru de perturbations dans l’approvisionnement énergétique régional.
Des analystes chez ANZ ont noté que les perturbations d’approvisionnement étaient jusqu’ici limitées. Mais la situation a changé vendredi, avec l’attaque d’un tanker de Trafigura au large du Yémen.
En Chine, la liquidation d’Evergrande par un tribunal de Hong Kong accentue la crise de l’immobilier. Cela impacte le moral sur la demande de pétrole, la Chine étant le plus gros importateur mondial.
Les taux d’intérêt élevés en Europe sont aussi surveillés. Les décideurs de la Banque Centrale Européenne n’ont pas trouvé de consensus sur la baisse des taux.
En Russie, une réduction des exportations de naphta est attendue après des incendies dans des raffineries. Cela représente environ un tiers des exportations totales.
Un autre site pétrolier russe a été attaqué lundi. Les autorités ont indiqué avoir déjoué une attaque de drone contre la raffinerie Slavneft-YANOS à Yaroslavl.
Ces événements montrent combien la géopolitique peut influencer les marchés énergétiques. Les investisseurs restent attentifs aux développements, sachant que chaque incident peut avoir des répercussions mondiales.